Qui se fait prendre le plus souvent pour conduite sous influence ?
Vendredi 09 Novembre 2018
Pourquoi moins de femmes se font prendre pour conduite sous influence? Quel est le risque de se faire arrêter en Belgique pour chauffeurs ivres? IntoLaw répond.
- Que disent les chiffres sur la conduite sous influence ?
- Pourquoi ce sont surtout les hommes qui conduisent sous influence ?
- En quoi le comportement de conduite féminin est-il différent ?
Ne dites pas trop vite "c'est encore une femme !". Des statistiques récentes indiquent que les hommes se font prendre plus souvent pour conduite sous influence d'alcool ou de drogue. Dans 8 cas sur 10, un homme est ivre au volant. Lorsque nous examinons les résultats de la dernière édition de la Nuit Sans Accidents du 20 octobre, nous constatons également que plus d'hommes que de femmes font des erreurs. Comment pouvons-nous expliquer cela ?
Que disent les chiffres sur la conduite sous influence ?
Depuis le lancement de la campagne BOB en 1995, le nombre de contrôles d’alcoolémie et de campagnes de sensibilisation a considérablement augmenté. Cette augmentation est nécessaire car, bien que le nombre d'accidents mortels ait diminué au cours des 10 dernières années, plus de 5 000 des 25 000 tués sur la route dans l’Union européenne résultent d'une conséquence directe de l’alcool.
Et le fait que la Belgique soit trop tolérante en matière de conduite sous influence est incontestable. En effet, le risque de se faire prendre dans notre pays est extrêmement faible. L’institut VIAS a calculé qu’en Belgique, nous pouvons parcourir, en moyenne, 58 596 kilomètres sous influence avant de se faire arrêter.
Pourquoi ce sont surtout les hommes qui conduisent sous influence ?
"Les hommes ont moins le sens des responsabilités et ils évaluent moins bien les risques liés à la circulation", déclare Stef Willems, responsable de l’institut VIAS. Il ne s'agit donc pas seulement de conduite sous influence, mais également de vitesse excessive et de conduite sans ceinture de sécurité. Compte tenu des chiffres flagrants, le ministre flamand de Mobilité, Ben Weyts, souhaite développer une nouvelle campagne ciblant spécifiquement ce groupe.
Autre élément d'importance : les hommes parcourent plus de kilomètres et se trouvent donc plus souvent dans la circulation. 54% des permis de conduire dans notre pays sont enregistrés au nom d'un conducteur masculin.
En quoi le comportement de conduite féminin est-il différent ?
Une autre analyse de l’institut VIAS anéantit le cliché selon lequel que les femmes ne savent pas conduire. En ce qui concerne les accidents, les femmes sont souvent moins gravement blessées que les hommes. De plus, les accidents impliquant une conductrice sont deux fois moins susceptibles d'être mortels que les accidents impliquant un conducteur masculin. Par ailleurs, l’institut VIAS indique que seulement un tiers des conducteurs qui doivent payer une perception immédiate sont des femmes.
En général, les femmes ont un comportement de conduite moins risqué et ont plus le sens des responsabilités dans la circulation que les hommes.
Avez-vous, que vous soyez une femme ou un homme, été arrêté pour conduite sous influence ? Remplissez le formulaire ci-dessous pour calculer votre amende ou demandez conseil aux avocats d'IntoLaw.
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La loi dispose que lorsqu'il y a des infractions de vitesse dépassant un certain seuil, une déchéance du droit de conduire doit obligatoirement être prononcée. Par conséquent, ces infractions seront systématiquement citées à comparaître devant le Tribunal de police et une simple amende n'est pas possible. Le tribunal ne peut pas déroger à l'obligation d'imposer une déchéance du droit de conduire, sauf s'il y a une justification explicite (cela se produit principalement après avoir suivi une formation et en ayant un casier judiciaire vierge). Cependant, dans la pratique, il est rare que le tribunal fasse usage de cette exception.
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