Le GSM au volant responsable d'au moins 30 morts et 2.500 blessés chaque année
Mercredi 11 Octobre 2017

Vous utilisez votre GSM au volant ? IntoLaw vous dévoile les chiffres et les risques d’utiliser votre téléphone portable au volant.
- Au moins 30 décès et 2 500 blessés chaque année à cause du GSM au volant
- La distraction au volant provoque des accidents
- Les jeunes de moins de 35 ans sont les plus concernés
En Belgique, on compte chaque année environ 30 décès et 2 500 blessés enregistrés dû à l'usage du smartphone au volant d’après une estimation de l'Institut belge pour la Sécurité routière ou IBSR.
L'IBSR affirme qu’un conducteur qui téléphone au volant développe trois à quatre fois plus de risques de provoquer un accident par rapport à un conducteur attentif. Lorsqu’on envoie un SMS en conduisant, le risque de provoquer un accident est même 23 fois plus élevé. Au même titre que conduire avec des tongs, utiliser son GSM au volant est devenu une infraction habituelle pour certains conducteurs insouciants.
La distraction au volant provoque des accidents
En 2016, on a enregistré 51 190 blessés et 637 morts sur nos routes. Selon les évaluations sur le sujet, la distraction prend une place de 5 à 25% des accidents de la route. L'estimation de 30 morts et 2.500 blessés en raison de l’utilisation du smartphone est donc dans le bas de l’échelle.
Dans deux cas sur trois, c'est pour envoyer un SMS que le conducteur utilise son téléphone portable au volant. Pour le reste, il s'agit d'envoyer un mail, de surfer sur Facebook ou d’envoyer un message via WhatsApp. La moitié des personnes enquêtées admettent d’utiliser leur téléphone à l'arrêt, au feu rouge ou devant un passage à niveau.
Les jeunes de moins de 35 ans sont les plus concernés
Les jeunes âgés de moins de 35 ans sont les plus nombreux à utiliser leur téléphone en conduisant: selon une étude menée par l'IBSR, 23% d'entre eux l'utilisent au moins une fois pendant chaque trajet. Un conducteur inattentif peut brûler un feux rouge ou provoquer un carambolage.
L’Institut relate aussi que huit personnes sur 10 indiquent parfois utiliser leur téléphone portable à l’arrêt. Du point de vue sécurité routière ce n'est pas très dangereux, mais cela est strictement interdit et dérange clairement la mobilité et la fluidité du trafic. Dans un cas similaire, un conducteur sur trois utilise son smartphone dans les bouchons, entraînant des accrochages pouvant être évités.
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