Héritage en Belgique : règles, ordres et droits de succession
En Belgique, sans testament, s’applique d’abord l’ordre légal des héritiers. Un testament permet d’adapter la répartition dans le respect de la réserve héréditaire. S’ajoutent les droits du partenaire (mariage vs cohabitation légale) et les droits de succession (régionaux).
1) Cadre légal
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Dévolution légale : sans testament, l’héritage suit l’ordre des héritiers et les degrés de parenté (descendants en priorité, puis parents/frères-sœurs, etc.).
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Réserve héréditaire : certains héritiers sont protégés (notamment les enfants) ; un testament ne peut pas priver de cette part minimale.
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Droits du partenaire : statut différent selon mariage (protection plus large, p. ex. usufruit du logement familial) ou cohabitation légale (protection plus limitée).
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Testament : permet d’orienter la répartition (legs universel / à titre universel / particulier) dans le respect de la réserve.
2) Qui hérite de quoi ?
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Ordre légal :
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1er ordre : descendants (enfants, petits-enfants).
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2e ordre : ascendants privilégiés (parents) + collatéraux privilégiés (frères/sœurs) et leur descendance.
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3e ordre : autres ascendants (grands-parents, arrière-grands-parents).
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4e ordre : collatéraux non privilégiés jusqu’au 4e degré (oncles, tantes, cousins…).
À l’intérieur d’un ordre, on applique les degrés (proximité) pour déterminer qui hérite.
3) Droits de succession
Les barèmes et abattements diffèrent selon la Région (Wallonie, Bruxelles-Capitale, Flandre) et le lien de parenté. L’imposition se fait dans la Région du domicile habituel du défunt ; des règles spécifiques s’appliquent si des biens sont à l’étranger. (Pour des montants précis, se référer aux barèmes régionaux en vigueur.)